« Dès le mardi 16 février, les déplacements de personnes » entre les deux îles seront soumis à la nécessité d’avoir « un motif impérieux d’ordre personnel ou familial, de santé relevant de l’urgence, ou professionnel ne pouvant être différé », a indiqué la préfecture de la Guadeloupe dans un communiqué.
Le « non-respect » de cette mesure « est passible d’une amende forfaitaire de 135 euros, majorée en cas de récidive », a-t-elle rappelé.
A l’approche des Jours gras, qui marquent la fin du carnaval, annulé cette année, la préfecture de Guadeloupe a également rappelé les interdictions de rassemblement sur la voie publique à plus de six personnes.
Traditionnellement, ces journées d’avant Carême, chômées en Guadeloupe, sont celles des plus gros défilés du Carnaval.
Plus tôt dans la semaine, le monde du tourisme s’est mobilisé contre la réinstauration au début du mois par le gouvernement des « motifs impérieux » pour se déplacer entre la Guadeloupe et l’Hexagone, afin d’éviter l’afflux de voyageurs pendant les vacances de février.
Dans une lettre envoyée au ministre des Outre-mer Sébastien Lecornu, il a alerté sur le risque de « multiplication des faillites » et rappelé que le tourisme, rouvert pendant les fêtes, n’a pas fait augmenter les indicateurs de circulation du virus.
« Il est temps d’accepter de vivre avec ce risque qui doit être bien sûr, contrôlé et limité », ont écrit les signataires, réunis en collectif.
Dans un communiqué, M. Lecornu et le gouvernement ont rappelé la mise en place « de dispositifs de soutien massif pour accompagner les entreprises affectées » par les « mesures de restriction de déplacement depuis et vers les Outre-mer ».
« Au total, ce sont ainsi 500 millions d’euros d’aides qui ont été allouées à ce jour aux entreprises ultramarines du tourisme », ont-ils souligné.