Le conseil d’administration du groupe s’est réuni vendredi après-midi et a autorisé DCNS à exercer une option lui permettant de prendre le contrôle majoritaire d’OpenHydro.
Le niveau de la participation qu’obtiendra DCNS n’a pas encore été arrêtée et la prise de contrôle effective devrait intervenir au cours du premier semestre 2013, a expliqué un porte-parole, sans donner de détail financier.
« Cette opération positionnera DCNS comme un leader mondial dans les énergies marines renouvelables », a-t-il déclaré à l’AFP.
DCNS, groupe français de construction navale militaire détenu à 65% par l’Etat français et à 35% par le groupe d’électronique Thales, cherche à se diversifier dans de nouveaux métiers autour de la mer, dont les énergies marines, dans le cadre de sa stratégie de croissance qui prévoit un doublement de son chiffre d’affaires entre 2010 et 2020.
Dans cette optique, le groupe était entré l’an dernier au capital du fabricant irlandais d’hydroliennes (turbines électriques sous-marines). Le groupe détient actuellement 11% d’OpenHydro, et dispose d’une option expirant à la fin de l’année, qui lui permet de monter à son capital et d’en prendre le contrôle.
Le PDG de DCNS, Patrick Boissier, avait indiqué à plusieurs reprises ces derniers mois avoir l’intention d’exercer cette option, et faisait campagne en ce sens auprès de ses actionnaires, l’Etat et Thales.
DCNS espère ainsi jouer un rôle de premier plan dans le développement des énergies marines en France, un secteur en pleine effervescence et dont l’Etat encourage le développement dans l’espoir de faire émerger une nouvelle filière industrielle.
THALES