Des bateaux croisant dans la zone, ainsi que deux patrouilleurs, un avion et un hélicoptère des gardes-côtes poursuivaient dans la journée des recherches dans la zone, a précisé le ministère.
« Les recherches vont également continuer demain (mardi) », a indiqué à l’AFP une responsable du bureau de presse.
Avec un équipage de 17 marins, tous syriens, le Piri Reis, qui acheminait des engrais vers l’Ukraine, au départ d’Algérie, a rapidement coulé peu avant 06H00 (03H00 GMT), après être entré en collision avec un autre cargo, le Consouth, dans des circonstances indéterminées.
Sept membres de son équipage ayant réussi à s’éloigner rapidement de l’épave ont été repêchés sains et saufs par le Consouth, battant pavillon de Antigua-Barbuda. Selon leurs témoignages, l’un des deux morts est le capitaine du navire, qui appartient à des intérêts turcs, selon l’agenda de presse grecque Ana.
Le Consouth, appartenant selon le ministère à des intérêts allemands, naviguait pour sa part à vide vers Malte, avec un équipage de 16 marins étrangers.
Selon toujours le ministère, trois marées noires de moins de 0,5 mille nautique ont été aperçues après que le Piri Reis eut coulé.
Selon les médias grecs, l’enquête privilégiait dans l’immédiat la thèse d’une erreur du capitaine du Piri Reis. Dans l’immédiat, les autorités ont affirmé ne pas avoir relevé de traces de pollution autour de l’épave.
L’union des syndicats communistes grecs de la mer a pour sa part imputé le drame à un manque d’entretien du Piri Reis. Dans un communiqué, elle a affirmé que ce cargo avait fait l’objet de 15 remarques portant sur des défaillances en matière de pollution et de sécurité lors d’une inspection le 28 février à Ravenne, en Italie.