Deux navires sont en cours de préparation pour cette nouvelle campagne et devraient prendre la mer au début du mois de juin, a précisé Kristjan Loftsson, directeur exécutif de la compagnie islandaise Hvalur, la seule de ce pays à mener ce type de pêche.
« Le quota est de 154 baleines soit une augmentation de 20% par rapport à la dernière campagne », a-t-il indiqué à la chaine de télévision nationale RUV.
La compagnie avait pêché 148 rorquals lors de sa campagne de 2010 mais aucun les deux années suivantes en raison du tremblement de terre suivi d’un tsunami au Japon.
« Le plus gros de la pêche de cette année devrait être exporté au Japon car les choses (dans ce pays) s’améliorent et tout tend à redevenir normal », a ajouté M. Loftsson.
Les rorquals sont parmi les plus grosses espèces de mammifères marins après la baleine bleue.
La communauté internationale avait imposé un moratoire sur la pêche du rorqual en 1986 en raison de la diminution très sensible du nombre de ces animaux.
L’Islande avait repris ses campagnes de pêche de la baleine en 2006, et demeure encore avec la Norvège le seul pays à ouvertement pratiquer ce commerce en dépit du moratoire.
Le Japon est également engagé dans cette activité mais affirme que ses motivations sont purement scientifiques, même si la chair des mammifères pêchés se retrouve sur le marché de la consommation.
En 2011, les Etats-Unis avaient menacé l’Islande de sanctions économiques, l’accusant de saper les efforts de la communauté internationale pour préserver l’existence de « ces géants des océans ».
Le président Barak Obama a toutefois renoncé à la mise en place de telles sanctions, se bornant à presser Reykjavik de stopper la pêche à la baleine.