Le MSC Flaminia, qui venait de Charleston (Etats-Unis), transportait 2.876 conteneurs et plusieurs milliers de tonnes de fioul de propulsion. Deux de ses hommes ont été tués et trois ont été blessés lors de l’incendie du 14 juillet et des explosions qui ont suivies. Tout l’équipage a été aussitôt évacué.
« Selon les estimations disponibles, 37 conteneurs, situés dans la zone impactée par l’explosion, pourraient représenter un risque de pollution, en raison des produits chimiques qu’ils contiennent », indique le ministère dans un communiqué.
Il rappelle que le navire est assisté par un attelage de remorqueurs de « Smit Salvage », société néerlandaise d’assistance mandatée par l’armateur du navire, « qui canalise progressivement l’incendie ».
Le navire présente une gîte de 10 degrés, du fait de l’accumulation dans les cales de l’eau utilisée pour lutter contre le feu. « Actuellement localisé dans les eaux internationales, à 150 milles nautiques de la France et de la Grande-Bretagne, il est stabilisé par ses remorqueurs », précise le texte.
En outre les services de l’Etat « sont dans l’attente de documents techniques de la part de l’armateur, sur la flottabilité du navire, la maîtrise de l’incendie et l’état de la cargaison notamment », et travaillent à obtenir toute information technique, « en lien permanent avec leurs homologues européens concernés ».
Le communiqué précise qu’il n’est pas question « pour l’instant » de l’accueillir dans les eaux territoriales françaises, la priorité étant « d’assurer la sécurité maritime dans des espaces très fréquentés et d’éviter tout risque d’atteinte à l’environnement marin et aux littoraux ».