Le bénéfice net, s’il a baissé de 15% à 4,481 milliards de couronnes (601 millions d’euros), a été très supérieur aux 3,05 milliards sur lesquels tablaient les analystes interrogés par Dow Jones Newswires.
Le chiffre d’affaires a reculé de 9% à 80,939 milliards de couronnes, du fait principalement de la baisse de la production et des cours du pétrole ainsi que des tarifs du fret maritime (-13% en moyenne).
Dans le transport de conteneurs, où Maersk Line est numéro un mondial, « le marché mondial n’a affiché qu’une faible croissance » à cause surtout de la crise économique en Europe, a souligné le groupe dans un communiqué.
Les volumes ont augmenté de 2% et Maersk a tâché de réduire ses coûts, en optimisant les traversées de ses navires.
« Les perspectives pour le transport de conteneur demeurent difficiles car la demande devrait selon nos prévisions rester faibles en 2013 », a souligné Maersk Line.
Dans le pétrole (Maersk Oil), le danois a vu sa production journalière chuter de 21% sur un an. Elle a baissé au Qatar, au Danemark, où le groupe a connu un problème technique, et au Royaume-Uni mais été quasi stable en Algérie, au Brésil et au Kazakhstan.
Ces deux filiales assurent ensemble 60% du chiffre d’affaires.
Le groupe a relevé sa prévision de bénéfice net pour 2013 à 3,3 milliards de dollars, contre 2,9 milliards auparavant. Cela resterait moins que les 4,0 milliards de 2012.
Peu avant 10H00 GMT à la Bourse de Copenhague, l’action A grimpait de 5,45% et l’action B de 6,17%, dans un marché en hausse de 0,45%.
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A.P. MOELLER-MAERSK