Le sous-marin à propulsion diesel-électrique INS Sindhurakshak avait explosé et coulé dans la nuit de mardi à mercredi alors qu’il était à quai.
Les plongeurs « ont localisé et sorti le corps d’un sixième membre d’équipage qui était à l’avant de la salle de contrôle » malgré une faible visibilité et « les morceaux de métal déchiqueté », indique la Marine dans un communiqué, ajoutant que le corps avait été trouvé dans la soirée de samedi.
Douze corps n’ont pas encore été récupérés.
La Marine avait estimé dès vendredi que la probabilité de trouver des survivants était « improbable », au vu de l’état des cadavres et de l’intérieur du sous-marin.
Les corps, brûlés, ne sont pas reconnaissables et l’identification se fera par prélèvements d’ADN, a indiqué la Marine.
Cette dernière a également suggéré que des corps pourraient ne jamais être retrouvés en raison des températures extrêmes générées par l’incendie, au cours duquel des armes présentes à bord – missiles de croisière et torpilles – ont pris feu.
Une cellule d’aide psychologique a été mise en place pour les familles des victimes.
Le bâtiment, construit en 1995 aux chantiers navals de Saint-Pétersbourg, en Russie, venait d’être réparé par une entreprise russe.