Les navires sont entrés vers 20H15 locales (11H15 GMT) dans les eaux de l’île de Uotsurijima, une des cinq îles de l’archipel des Senkaku administrées par le Japon mais revendiquées par la Chine sous le nom de Diaoyu, a indiqué l’agence japonaise Jiji Press.
Les garde-côtes sont restés environ deux heures avant de repartir, a-t-elle ajouté.
« Une flotte de quatre navires de garde-côtes chinois a patrouillé vendredi dans les eaux territoriales entourant l’archipel des Diaoyu », a rapporté de son côté l’agence officielle Chine nouvelle, se référant à l’Administration océanique d’Etat (SOA).
Cette nouvelle incursion chinoise intervient alors que le Premier ministre japonais Shinzo Abe a appelé vendredi le président chinois Xi Jinping à améliorer les relations bilatérales, lors d’une rencontre en marge du G20 de Saint-Pétersbourg (Russie).
Ces relations se sont fortement dégradées après que le Japon a nationalisé il y a un an trois des cinq îles des Senkaku. Depuis, la Chine dépêche régulièrement des navires gouvernementaux, et ponctuellement des avions, dans les parages de ces îles où croisent aussi des bateaux des garde-côtes nippons.
Alors que s’affirment de plus en plus les ambitions maritimes de Pékin, la Chine avait dévoilé fin juillet une nouvelle organisation de ses garde-côtes, dotés de pouvoirs et d’une puissance de feu accrus.
Les garde-côtes de Chine regroupent désormais la surveillance maritime, les garde-côtes actuels qui dépendaient de la police, la police de la pêche ainsi que la division des douanes chargée de la lutte contre la contrebande maritime.
L’archipel des Senkaku est inhabité, mais il occupe un point stratégique en mer de Chine orientale et les fonds marins qui l’environnent pourraient renfermer des hydrocarbures.