Le groupe basé à Lorient « poursuit actuellement des négociations avec différents acteurs du secteur, français et européens, avec lesquels il envisage de répondre au deuxième appel d’offres » du gouvernement, c’est à dire deux nouveaux parcs de 500 mégawatts au large du Tréport (Seine-Maritime) et de Noirmoutier (Vendée), indique-t-il.
Nass & Wind est spécialisé dans le développement de parcs éoliens, en particulier l’identification des sites les plus propices.
Allié dans le premier round d’EDF, qui avait décroché 3 des 4 parcs de 500 MW attribués dans la Manche et l’Océan Atlantique, Nass & Wind ne figurait plus, tout comme le danois Dong, dans l’alliance restreinte EDF-Alstom-WPD Offshore qui s’est constituée pour le deuxième appel d’offres.
Nass & Wind ne révèle pas le nom de ses éventuels nouveaux partenaires, mais précise qu’elle « s’affichera pour ce deuxième appel d’offres comme un des partenaires financiers du consortium » et est « sur le point de clore le tour de table ».
La filiale française de l’allemand Siemens, candidate malheureuse de la première manche, a fait savoir fin août qu’elle travaillait elle aussi à la construction d’une troisième offre rivale à celles d’EDF et GDF Suez.
Sollicitée par l’AFP, Siemens France n’a pas souhaité faire de commentaire, confirmant simplement son intention d’être candidat avec une offre « franco-allemande ». Nass & Wind n’était pas joignable dans l’immédiat.
Le deuxième appel d’offres représente un investissement estimé à environ 3,5 milliards d’euros, pour environ 80 à 100 éoliennes marines par parc. Il est plus modeste que le premier, annoncé à 7 milliards d’euros.
La date limite pour la remise des dossiers à la Commission de régulation de l’Energie (CRE) a été fixée au 29 novembre, avec une décision attendue début 2014. La construction est pour l’heure prévue entre 2021 et 2023.
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