11 juin 1666 : Michiel de Ruyter et George Monck engagent la bataille des Quatre Jours, pendant la deuxième guerre anglo-néerlandaise.
La flotte anglaise compte environ 56 navires commandés par George Monck, 1er duc d’Albemarle, qui commande également l’escadre rouge. La flotte néerlandaise compte environ 84 puissants bâtiments.
Ayant parié sur le fait que les équipages des nouveaux navires de ligne néerlandais ne seraient pas encore complètement formés, les Anglais doivent déchanter. Ils ont perdu dix navires, 2 800 hommes, et deux amiraux : Christopher Myngs et William Berkeley, alors que l’amiral George Ayscue et 2 000 marins sont faits prisonniers. Ayant perdu tellement d’hommes qu’il est incapable de maintenir la puissance de feu de ses canons, le HMS Sovereign of the Seas a dû quitter la bataille. Presque à court de munitions, la flotte anglaise se désengage.
De leur côté, les Hollandais ont perdu 4 navires et 1 500 hommes, parmi lesquels les amiraux Cornelis Evertsen et Abraham van der Hulst.
Les deux camps clament la victoire, surtout du côté anglais où on allume des feux de joie dans les rues de Londres. À La Haye comme à Londres on chante des Te Deum. Mais le coût des réparations est énorme et épuise le trésor anglais. La bataille des Quatre Jours est généralement vue comme une victoire tactique mineure mais d’une importance stratégique pour les Néerlandais.
Deux mois plus tard, la flotte anglaise affronte à nouveau la flotte néerlandaise, à la bataille de North Foreland (St. James’s Day Battle pour les Anglais). Même si elle en sort victorieuse, l’Angleterre ne parvient pas à détruire la flotte néerlandaise.
11 juin 1676 (calendrier grégorien) : Bataille navale d’Öland
Elle oppose une flotte alliée dano-hollandaise, commandée par l’amiral néerlandais Cornelis Tromp, à la flotte suédoise, sous les ordres du baron Lorentz Creutz, et prend fin avec la victoire de la flotte alliée. La bataille entre dans le cadre de la guerre de Scanie (1675-1679), livrée pour la suprématie du sud de la Baltique. La Suède a un besoin urgent de faire venir des renforts dans ses possessions allemandes, tandis que le Danemark cherche à faire débarquer une armée en Scanie pour ouvrir un front sur le sol suédois.
Dès le début de la bataille, le Kronan, navire amiral suédois, coule et la plupart des membres de son équipage trouvent la mort dans le naufrage, y compris l’amiral Lorentz Creutz. La flotte alliée tire avantage du désordre qui s’ensuit du côté suédois et le Svärdet, navire de l’amiral Claes Uggla, qui a remplacé Creutz à la tête de la flotte suédoise, est cerné par plusieurs navires ennemis. Gravement endommagé après un duel d’artillerie prolongé, le Svärdet est brûlé et Uggla se noie en tentant de quitter le navire en feu, ce qui provoque la déroute de la flotte suédoise.
La conséquence directe de la bataille est une suprématie maritime danoise durant tout le reste de la guerre. Christian V de Danemark peut convoyer ses troupes sur le sol suédois et, le , 14 500 hommes débarquent au sud d’Helsingborg. La Scanie devient le principal champ de bataille de la guerre, qui connaît son point culminant lors des sanglantes batailles de Lund, Halmstad et Landskrona. Les navires danois et néerlandais ont la maîtrise de la mer Baltique, naviguant librement jusqu’à Stockholm, alors que l’échec suédois provoque la création d’une commission d’enquête sur les causes de ce désastre, commission qui ne désigne aucun coupable.
11 juin 1770 : l’explorateur James Cook (1728-1779) découvre la grande barrière de corail.
Les récifs de la Grande Barrière (en anglais : Great Barrier Reef), appelés aussi Grande Barrière de Corail, constituent le plus grand récif corallien du monde. L’ensemble, qui s’étire sur plus de 2 300 kilomètres depuis Bundaberg jusqu’à la pointe de la péninsule du cap York, couvre une superficie de 344 400 km.
11 juin 1885 : mort à 57 ans de l’amiral Courbet (à bord du Bayard au large de l’actuelle Taiwan).
Polytechnicien et amiral commandant l’escadre d’Extrême-Orient. L’amiral Courbet est l’avant-dernier Français à avoir remporté une bataille navale, en février 1885 (combat de Shipu).
« Il se montrait très avare de ce sang français. Ses batailles étaient combinées, travaillées d’avance avec une si rare précision, que le résultat, souvent foudroyant, s’obtenait toujours en perdant très peu, très peu des nôtres ; et ensuite, après l’action qu’il avait durement menée avec son absolutisme sans réplique, il redevenait tout de suite un autre homme très doux, s’en allant faire la tournée des ambulances avec un bon sourire triste ; il voulait voir tous les blessés, même les plus humbles, leur serrer la main ; — eux mouraient plus contents, tout réconfortés par sa visite ». (Pierre Loti).