Selon le journaliste, « le capitaine du navire n’a pas été en mesure de produire la moindre autorisation de l’administration française lui permettant de travailler dans la zone concernée. Il ne possédait que des titres mozambicains l’autorisant à effectuer des travaux de recherche par réflexion sismique » au large des côtes mozambicaines « . Sur demande du Préfet de La Réunion, délégué du gouvernement pour l’Action de l’Etat en mer, le Pacific Falcon a quitté les eaux françaises et procédé au relevage de ses apparaux de recherche sismique ».
« Les recherches scientifiques marines et les travaux de prospection en vue de l’exploration et de l’exploitation pétrolière, explique Fabrice Floch, font l’objet de procédures établies par le droit international et la réglementation française. Les suites données à cette incursion dans les espaces maritimes français sont désormais entre les mains de la justice pour ce qui est des poursuites judiciaires et du ministère des Affaires étrangères en ce qui concerne le rappel aux Etats concernés par cette affaire, des dispositions internationales et nationales dans ces domaines ».
Source : www.reunion.la1ere.fr