Le quotidien local Ottawa Citizen a affirmé que des ouvriers, employés par la Défense pour rénover l’ancien siège de l’équipementier des télécoms Nortel, ont découvert les dispositifs.
En revanche, le quotidien n’était pas en mesure de préciser si le matériel d’écoute avait récemment été mis en place ou s’il datait de l’époque où Nortel a été victime d’espionnage industriel, au cours des années 2000.
La découverte a amené le ministère de la Défense à revoir sa décision de quitter l’immeuble du centre-ville, où il est installé actuellement, et déménager dans l’ancien siège de Nortel en banlieue d’Ottawa, a ajouté de son côté la chaîne CTV.
Le ministère n’a fait aucun commentaires.
Le Wall Street Journal avait rapporté l’an dernier que des pirates informatiques utilisant des mots de passe volés à des responsables de Nortel avaient téléchargé des documents techniques et de recherche, ainsi que des courriels d’employés et d’autres notes pendant plus de dix ans.
Le quotidien américain citait une enquête interne de Nortel, qui avait établi que les pirates étaient vraisemblablement basés en Chine.
Des logiciels d’espionnage avaient été dissimulés dans des ordinateurs d’employés, si bien que Nortel ne s’était rendu compte de l’étendue du problème que des années plus tard.
Nortel, anciennement la plus grande entreprise cotée en Bourse au Canada, a fait faillite en 2009.