Cette nouvelle force servira à « améliorer nos connaissances dans le domaine maritime et d’autre part, à renforcer notre capacité de dissuasion », a déclaré Brad Cooper, le chef du Commandement central des forces navales américaines (Navcent), cité par un communiqué.
La nouvelle « task force » sera « dédiée à l’intégration rapide de systèmes sans pilote et de l’intelligence artificielle aux opérations maritimes dans la région où se trouve la cinquième flotte (basée à Bahreïn, NDLR) », a déclaré de son côté à l’AFP un porte-parole de la marine américaine, Tim Hawkins.
Selon lui, il s’agit de « systèmes (sans pilote) qui peuvent être utilisés sous l’eau, sur la surface de l’eau et au-dessus de l’eau ».
La nouvelle « task force » s’appuiera sur des partenariats régionaux et de coalitions, selon le Navcent.
Depuis février, plusieurs navires liés à l’Iran ou à Israël ont été la cible de sabotages et d’explosions.
Le 29 juillet, le MT Mercer Street, un pétrolier géré par une société appartenant à un milliardaire israélien, a été la cible d’une attaque au drone au large d’Oman, fatale à un agent de sécurité britannique et un membre d’équipage roumain.
Le mois dernier, les ministres des Affaires étrangères du G7 avaient affirmé que « tous les éléments de preuve disponibles désign(ai)ent clairement l’Iran », une déclaration vigoureusement rejetée par Téhéran.