Le missile a été tiré depuis le sous-marin Ahn Chang-ho, récemment mis en service, et a parcouru la distance prévue avant d’atteindre sa cible, a indiqué la Maison bleue, siège de la présidence sud-coréenne.
Le président Moon Jae-in a supervisé cet essai.
La Corée du Sud a renforcé ses capacités militaires afin de contrer la menace que représente le Nord, doté de l’arme nucléaire.
Elle cherche également à reprendre aux Etats-Unis le contrôle opérationnel en temps de guerre, conformément au traité de sécurité signé entre Séoul et Washington.
A ce jour, tous les autres pays disposant de capacités avérées en matière de missiles balistique mer-sol (SLBM) possèdent l’arme nucléaire.
La possession d’un SLBM est « très significative en termes de dissuasion contre les menaces venant de plusieurs directions », a déclaré la Maison Bleue.
« Cela devrait jouer un rôle majeur dans la défense nationale autonome et l’établissement de la paix dans la péninsule coréenne à l’avenir », a-t-elle ajouté.
L’Ahn Chang-ho, un sous-marin de 3.000 tonnes à propulsion diesel, qui porte le nom d’un célèbre militant indépendantiste, est entré en service en août.
Au début de cette année, l’administration du président américain Joe Biden a supprimé une mesure remontant à 42 ans, imposée par Washington et empêchant Séoul de développer des missiles d’une portée supérieure à 800 kilomètres.
De son côté, Pyongyang cherche depuis longtemps à développer la technologie de lancement d’un missile balistique depuis un sous-marin.
En janvier, lors d’une parade militaire à Pyongyang, la Corée du Nord a fait défiler quatre de ces missiles, « l’arme la plus puissante du monde » selon l’agence officielle nord-coréenne KCNA.