« La position de la Nouvelle-Zélande concernant l’interdiction des navires à propulsion nucléaire dans ses eaux reste inchangée », a déclaré Mme Ardern dans un communiqué.
En vigueur depuis 1985, cette interdiction avait été introduite à la suite des essais nucléaires français dans le Pacifique. Ella a conduit la marine américaine à faire éviter à ses navires de guerre les ports néo-zélandais depuis plus de 30 ans.
Mme Ardern a déclaré que son homologue australien Scott Morrison l’avait informée du projet de Canberra de développer des sous-marins à propulsion nucléaire avec l’aide des États-Unis et de la Grande-Bretagne.
Elle a décrit l’accord comme portant « principalement sur la technologie et le matériel de défense », minimisant les implications pour le partenariat dit « Five Eyes » entre les États-Unis, la Grande-Bretagne, l’Australie, le Canada et la Nouvelle-Zélande.
« Cet accord ne modifie en rien nos liens en matière de sécurité et de renseignement avec ces trois pays, ainsi qu’avec le Canada », a déclaré la dirigeante néo-zélandaise dans un communiqué.