« Ils se sont dit bonjour », se sont serré la main, « c’était normal », a-t-on indiqué de source française, en soulignant que le contact était intervenu lors de l’accueil des participants à cette réunion par les ministres des Affaires étrangères français, allemand et italien, co-organisateurs.
« Il n’y a pas eu d’aparté », a-t-on ajouté de même source, en indiquant qu’une rencontre bilatérale entre les deux hommes pourrait être organisée prochainement, mais pas ce mercredi, en marge de l’Assemblée générale des Nations unies à New York.
Outre cette réunion sur la Libye, les deux responsables doivent se retrouver en fin de journée pour une session ministérielle informelle des cinq membres permanents du Conseil de sécurité (Etats-Unis, Chine, Russie, France et Royaume-Uni).
Antony Blinken a cherché en vain depuis le début de la semaine à s’entretenir avec son homologue français, comme a essayé aussi de le faire la nouvelle cheffe de la diplomatie britannique Liz Truss, selon des sources diplomatiques.
Une discussion téléphonique doit avoir lieu dans la journée entre le président américain Joe Biden avec son homologue français Emmanuel Macron sur l’affaire des sous-marins australiens. Le 15 septembre, Washington avait annoncé un partenariat avec le Royaume-Uni et l’Australie pour une vente à ce pays de sous-marins à propulsion nucléaire, négocié en secret aux dépens des Français dont un contrat avec Canberra pour des sous-marins à propulsion diesel a été brutalement annulé.