« Le premier week-end de décembre, je me rendrai en Grèce et à Chypre », a déclaré François à l’agence de presse argentine Telam, ajoutant qu’il effectuerait son premier déplacement en Océanie en 2022, sans préciser dans quel(s) pays.
Le pape avait déjà annoncé début septembre qu’il se rendrait prochainement en Grèce et à Chypre, mais sans en préciser la date.
François, qui aura 85 ans en décembre et a subi une opération du côlon en juillet, avait réduit drastiquement ses voyages l’an dernier en raison de la pandémie de Covid-19. Cette année, il a fait un voyage historique en Irak et s’est rendu en Slovaquie en septembre.
Au total, il a effectué une trentaine de déplacements à l’étranger depuis son élection en 2013.
« Pour le moment, j’ai en tête deux voyages que je n’ai pas encore planifiés, au Congo et en Hongrie », a par ailleurs déclaré le pape à Telam lors de cet entretien réalisé à résidence Sainte-Marthe, où il réside.
Il avait déjà fait une visite éclair à Budapest en septembre pour présider la messe de clôture du Congrès eucharistique international. Il ne s’agissait pas d’une visite d’Etat proprement dite, mais d’une participation à un événement spirituel, avec en marge du programme une rencontre commune avec le président Janos Ader et le Premier ministre Viktor Orban.
Dans cet entretien à Telam, le pape a aussi évoqué des déplacement en Papouasie Nouvelle-Guinée et au Timor oriental, prévus initialement pour 2020 qui avaient dû être reportés.
Lors de sa visite en Grèce, il retournera sur l’île grecque de Lesbos, emblématique de la crise de l’accueil des réfugiés, où il s’était déjà rendu en 2016, avait-on appris mi-octobre auprès de l’archevêque local et du ministère grec des Migrations.
Une délégation du Vatican a d’ailleurs visité le camp de migrants de Mavrovouni à Lesbos pour planifier ce voyage, selon une correspondante de l’AFP.
Prônant l’accueil sans distinguer la religion, ni le statut de réfugié ou d’exilé économique, le pape François avait marqué les esprits en avril 2016 à Lesbos, alors principale porte d’accès à l’Europe et où s’entassaient plus de 3.000 migrants dans le camp insalubre et surpeuplé de Moria.
« Nous sommes tous des migrants! » avait-il lancé, avant de ramener à bord de son avion trois familles musulmanes syriennes dont les maisons avaient été bombardées.