Le comité national des pêches et le président du comité des pêches des Hauts-de-France ont confirmé la réunion à l’AFP. Les représentants des pêcheurs de Normandie et de Bretagne sont également invités.
En vertu de l’accord de Brexit signé fin 2020 entre Londres et Bruxelles, les pêcheurs européens peuvent continuer à travailler dans les eaux britanniques, à condition de prouver qu’ils y pêchaient auparavant. Mais Français et Britanniques sont en désaccord sur les justificatifs à fournir.
Après des semaines de conflits, les Britanniques ont accordé 1.027 licences aux pêcheurs français, dont 23 samedi dernier.
« Il nous en reste quelques dizaines à obtenir, de l’ordre de 60 », a déclaré lundi le secrétaire d’État français aux Affaires européennes Clément Beaune sur CNEWS.
« Maintenant nous sommes en train d’examiner avec [les pêcheurs] le dernier kilomètre de cette négociation. Cela peut être le dialogue sur certaines licences et ça peut être le contentieux juridique sur d’autres », a-t-il ajouté.
La France a menacé d’engager une procédure de contentieux au niveau européen si elle n’obtenait pas de geste des Britanniques.
Les négociations se poursuivent également avec Londres pour s’accorder d’ici fin décembre sur les quotas de pêche 2022 dans les eaux partagées entre l’UE et le Royaume-Uni. Par précaution, les Européens ont approuvé « un mécanisme d’urgence reconduisant pour trois mois (janvier-mars) les quotas 2021 ».