« Je veux rassurer les chantiers de l’Atlantique et St-Nazaire », a déclaré le ministre lors du Grand rendez-vous Europe1-iTélé-Le Monde. « Non les chantiers ne sont en aucun cas menacés », a-t-il ajouté.
« Les chantiers de l’Atlantique eux-mêmes ne sont pas menacés, ils ont une qualité exceptionnelle et des commandes pour plusieurs années (…) nous veillons à la structure capitalistique mais ni l’activité ni l’emploi ne sont menacés », a insisté M. Moscovici.
Il a assuré que Paris n’avait « pas été prévenu » formellement d’une éventuelle revente.
« STX connaît des difficultés financières depuis des années et est maintenant entre les mains de ses créanciers, notamment une banque publique coréenne (…). Ils sont en train de réfléchir à une cession d’activités ici ou là et nous avons eu vent, nous n’avons pas été prévenus, qu’ils réfléchissaient sur leurs actifs européens », a expliqué M. Moscovici.
Mais, a-t-il rappelé, « l’Etat via bpifrance est actionnaire à 33% » des chantiers de l’Atlantique donc sera d’abord « prévenu » puis ne restera « pas inerte ».
Samedi, le Figaro citant une note interne de Bercy assurait que la décision sur une éventuelle mise en vente des chantiers navals STX France interviendrait fin octobre ou courant novembre.
La presse coréenne avait fait état le 10 octobre de l’intention la Korea Development Bank, premier créancier de STX, de procéder à la vente de STX Europe, principal actionnaire de STX France.