Contaminations microbiologiques, chimiques, manifestations d’eutrophisation…, « depuis début 2022, la situation sanitaire est particulièrement critique en baie de Morlaix », assure le comité dans un communiqué, regrettant la multiplication des fermetures temporaires de zones de production du fait de la présence du norovirus, le virus responsable de la gastroentérite.
« Les sources de contamination sont ici exclusivement d’origine humaine, en lien avec des défaillances et/ou des déficiences des dispositifs d’assainissement collectifs, voire individuels », indique le comité, pour qui « tout déversement d’eaux usées brutes ou insuffisamment traitées dans le milieu contribue à disséminer des particules virales pouvant se concentrer dans les coquillages.
Si des travaux en matière d’assainissement sont programmés sur le territoire de la communauté de communes de Morlaix, « la résorption des problèmes nécessitera vraisemblablement plusieurs années », regrette l’organisation, estimant « impératif d’accélérer le calendrier ».
« Les ostréiculteurs morlaisiens sont excédés par cette situation, les conséquences économiques sont considérables », ajoute-t-il.
Quelque 150 conchyliculteurs, pêcheurs et organisations de protection de l’environnement s’étaient rassemblés le 24 février à Morlaix pour dénoncer la dégradation de la qualité de l’eau dans les bassins conchylicoles bretons.