Fabriqué à Cherbourg par Naval Group, ce submersible de 5.000 tonnes bardé de technologies et d’armement dernier cri est le premier d’une série de six SNA destinés à remplacer d’ici 2030 les sous-marins de type Rubis, en service depuis les années 1980.
Le programme baptisé Barracuda, d’un coût estimé à 9,1 milliards d’euros, promet d’équiper la Marine de submersibles plus discrets, plus endurants, plus armés, pour protéger les bâtiments précieux comme les porte-avions et sous-marins lanceurs d’engins (SNLE) porteurs des missiles nucléaires, traquer les sous-marins ennemis et recueillir du renseignement.
Ce modèle de sous-marin aurait dû être exporté en Australie à hauteur de 12 exemplaires, dans une version conventionnelle (propulsion non nucléaire). Mais au grand dam de Paris, Canberra a préféré conclure début septembre un partenariat stratégique avec les États-Unis et la Grande-Bretagne, annulant de fait son contrat avec les Français et provoquant une crise diplomatique majeure entre les alliés.