Ce deuxième appel d’offres français pour l’éolien en mer vise à développer des parcs au large du Tréport, en Seine-Maritime, et des îles d’Yeu et de Noirmoutier, en Vendée, pour une capacité totale de 1.000 mégawatts.
« EDF Energies Nouvelles est candidat sur les deux projets, en consortium avec l’allemand WPD Offshore », a indiqué à l’AFP une source proche du dossier. S’ils sont retenus, ils s’équiperont auprès d’Alstom en éoliennes d’une puissance de 6 MW.
La date limite pour le dépôt des candidatures a été fixée au 29 novembre. La Commission de régulation de l’énergie (CRE) est chargée de réceptionner les offres et de les étudier. Le gouvernement devrait annoncer le choix des lauréats à la fin du premier trimestre 2014.
Le site du Tréport n’avait pas été attribué au printemps 2012 par le gouvernement français, au terme d’un premier appel d’offres national portant en tout sur cinq parcs éoliens en mer. Trois parcs avaient été attribués au tandem EDF EN-Alstom et un quatrième à Iberdrola-Areva, totalisant une puissance de 2.000 MW.
Les deux nouveaux parcs soumis à appel d’offres, de 80 à 100 éoliennes chacun, devraient être construits et mis en service entre 2021 et 2023.
De son côté, le groupe GDF Suez s’est associé au portugais EDP Renewables et à la société spécialisée dans les énergies marines Neoen Marine. Ce consortium a retenu les éoliennes de 5 MW d’Areva.
Mi-septembre, le breton Nass & Wind avait annoncé qu’un autre consortium était en cours de finalisation.
La France vise officiellement 6.000 MW d’éolien offshore d’ici à 2020, mais cet objectif n’est plus jugé atteignable dans les délais.
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