« J’attends beaucoup de ma visite à Paris », a déclaré M. Albanese, indiquant s’être entretenu avec le président français mardi soir en marge du sommet de l’Otan à Madrid.
Au pouvoir depuis mai, le dirigeant travailliste, qui sera accueilli à 13H15 (11H15 GMT) vendredi à l’Elysée, a récemment affirmé qu’il était « important que cette réinitialisation (des relations) ait lieu » avec la France, qui est à la fois « au centre du pouvoir en Europe » et « une puissance essentielle dans le Pacifique »
Cette visite vise à « permettre de relancer le partenariat stratégique sur de nouvelles bases », a précisé l’Elysée.
Les relations entre les deux pays ont été fortement affectées par l’annulation en septembre 2021 par le prédécesseur de M. Albanese, Scott Morrison, d’un gigantesque contrat portant sur 12 sous-marins, au profit de bâtiments à propulsion nucléaire dans le cadre du partenariat dit AUKUS conclu avec les États-Unis et le Royaume Uni.
Emmanuel Macron avait accusé le Premier ministre australien de l’époque de tromperie.
L’Australie a dévoilé mi-juin un accord de compensation de 555 millions d’euros avec le fabricant français de sous-marins Naval Group pour les sous-marins annulés. Au total, l’échec du contrat des sous-marins français aura coûté 2,3 milliards de dollars (2,18 milliards d’euros) aux contribuables australiens.