Flaminia: pas de matières radioactives mais 40 tonnes de déchets de PCB

Alors que le cargo a été inspecté mardi, l’association française Robin des Bois citant « une source officieuse » assure que l’inventaire des matières dangereuses embarquées ne comporte pas de « matière radioactive ».

Selon l’antenne allemande de l’organisation écologiste WWF citant des informations communiquées par l’armateur du navire, le cargo transporte 40 tonnes de déchets de PCB répartis sur deux conteneurs.

Ceux-ci seraient « hors de la zone endommagée », selon Robin des Bois.

« Ces PCB sont interdits de fabrication et d’utilisation dans le monde entier », et pourraient être « destinés à une élimination en Europe », d’après l’ONG.

Robin des Bois se demande s’ils viennent des Etats-Unis, ce qui, indique l’ONG, ne serait pas illégal pour autant que l’exportation soit « conforme à la Convention de Bâle sur les mouvements transfontaliers de déchets dangereux », ou d’un autre pays, la question étant maintenant de savoir « quel est le pays de destination et d’élimination ».

Le commandement allemand avait indiqué que le navire en provenance de Charleston (Etats-Unis) avait 2.876 conteneurs en charge au moment de l’explosion.

L’inspection a été menée au large de l’Angleterre, et le bateau devrait entrer dans les eaux françaises au plus tôt vendredi, avant de reprendre sa route pour l’Allemagne, selon une porte-parole de la préfecture maritime à Cherbourg (ouest de la France).

L’armateur du MSC Flaminia est l’allemand NSB qui a reloué le bateau à l’armateur Mediterranian Shipping Company (MSC), dont le siège est en Suisse.

Voir les autres articles de la catégorie

OCÉAN D'HISTOIRES

« Océan d’histoires », la nouvelle web série coanimée avec Bertrand de Lesquen, directeur du magazine Marine & Océans, à voir sur parismatch.com et sur le site de Marine & Océans en partenariat avec GTT, donne la parole à des témoins, experts ou personnalités qui confient leurs regards, leurs observations, leurs anecdotes sur ce « monde du silence » qui n’en est pas un.

5 MOIS EN ANTARCTIQUE