Le départ de ce bateau du port d’Odessa (sud de l’Ukraine) est « très positif, une bonne opportunité de tester l’efficacité » des accords d’Istanbul, a déclaré à la presse le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.
« Espérons que les accords seront appliqués par toutes les parties et que les mécanismes fonctionneront efficacement », a-t-il ajouté.
Un premier navire, le Razoni, a quitté lundi matin le port d’Odessa dans le sud de l’Ukraine en direction de Tripoli, au Liban. Selon Kiev, il transporte quelque 26.000 tonnes de maïs.
Ce départ a été permis par des accords conclus le 22 juillet à Istanbul entre des représentants de la Russie, de l’Ukraine, de la Turquie et des Nations unies.
Selon les termes de ces accords, les navires et leur chargement doivent être inspectés à Istanbul, sous l’autorité d’un centre de coordination associant notamment des représentants des deux pays belligérants.
Le blocage des exportations ukrainiennes, un producteur majeur de céréales, a provoqué une flambée des prix et suscité la crainte d’une crise alimentaire mondiale.