L’Agence américaine de protection de l’environnement (EPA) a utilisé une disposition d’une loi sur la protection de l’eau (Clean Water Act), après avoir déterminé que la mine aurait des « effets inacceptables » sur la pêche dans cette zone.
« La baie de Bristol est un moteur économique vital, procurant des emplois, de la nourriture, et conférant une valeur écologique et culturelle importante à la région », a déclaré dans un communiqué Michael Regan, à la tête de l’EPA.
Les ressources tirées de la baie étaient estimées à plus de 2,2 milliards de dollars en 2019, et fournissent 15.000 emplois chaque année, selon le communiqué de l’agence.
En 2014, sous l’administration Obama, l’EPA avait déjà tenté de bloquer le projet.
Mais l’administration Trump avait ensuite autorisé Pebble Limited Partnership à faire une demande pour un permis d’exploitation.
Le permis avait été refusé, mais le gouvernement de Joe Biden avait par la suite annoncé vouloir faire en sorte que le projet soit bloqué sur le plus long terme, y compris par exemple si une proposition révisée était présentée.
« L’administration Biden a désormais encore davantage scellé le sort » de cette mine, a réagi mardi dans un communiqué la sénatrice républicaine de l’Alaska, Lisa Murkowski. Mais il est de sa « responsabilité de faire avancer d’autres projets de mines en Alaska, afin de réduire notre dépendance vis-à-vis de l’étranger. »
« Pour être claire: je suis contre Pebble. Pour être tout aussi claire: je soutiens l’exploitation minière responsable », a-t-elle ajouté.
Dans un communiqué, Pebble Partnership a dénoncé la décision de mardi, la qualifiant « d’illégale et sans précédent », et promettant de la combattre en justice.