Parmi les personnes évacuées se trouvent « 58 mineurs non-accompagnés » et « de nombreux rescapés souffrent de déshydratation et d’hypothermie », a précisé l’ONG.
Pour débarquer les personnes secourues, les autorités italiennes ont assigné à SOS Méditerranée le port de Ravenne (nord de la côte adriatique), à quatre jours de navigation de la zone de sauvetage.
Début janvier, plusieurs ONG internationales engagées dans des opérations de secours aux migrants en Méditerranée avaient dénoncé la volonté du gouvernement italien d’extrême droite « d’entraver l’assistance aux personnes en détresse ».
Elles pointaient les effets croisés d’un décret obligeant les navires à se rendre « sans délai » vers un port italien après chaque sauvetage et l’assignation désormais habituelle de ports très éloignés, réduisant les capacités d’assistance.
La Méditerranée centrale est la route migratoire la plus dangereuse du monde, selon l’Organisation internationale pour les migrations (OIM). L’agence onusienne estime qu’en 2022, 1.377 migrants y ont disparu.