Afin de contrecarrer les menaces qui pèsent sur des écosystèmes marins vitaux pour la planète, les délégués des États membres de l’ONU ont finalisé après plus de 15 ans de discussions un texte qui doit encore être formellement adopté, après examen des services juridiques de l’organisation.
Le contenu exact du texte n’a pas été publié dans l’immédiat, mais la France estime qu' »il ouvre la voie à des avancées essentielles et inédites », selon le communiqué.
Parmi ces avancées, la « création d’aires marines protégées en haute mer », l’obligation d’évaluer l’impact des nouvelles activités en haute mer, un partage « juste et équitable » des bénéfices des découvertes faites dans les océans, ainsi que le « renforcement des capacités des États en développement » pour assurer « une bonne gouvernance des aires marines ».
« Notre capacité à gagner la course contre la montre climatique dépend largement de la préservation des océans et donc de la haute mer qui couvre 45% de la surface de la planète », a souligné le secrétaire d’État chargé de la mer Hervé Berville dans une déclaration transmise à l’AFP.
« La haute mer ne sera plus un espace sans protection environnementale, où règne la loi du plus fort et dont l’utilisation des ressources est guidée par l’injustice », a-t-il affirmé.
Il a rappelé que la France et le Costa Rica organiseront la troisième conférence des Nations unies sur les océans prévue à Nice en 2025.
L’accord a aussi été salué dimanche par la Commission européenne ainsi que par des ONG dont Greenpeace.