Une étude précédente datant de 2008 avait montré que 9.300 de ces baleines à bosse (mégaptère ou jubarte) avaient été vues dans les eaux brésiliennes.
En 2002, date de la première recherche, seuls 3.400 de ces cétacés qui viennent de l’Antarctique pour se reproduire de juillet à octobre, avaient été recensés.
L’augmentation du nombre de ces baleines est vue d’un bon oeil par les scientifiques brésiliens, rapporte dimanche le quotidien Folha de Sao Paulo.
Après que les Espagnols eurent introduit la chasse à ce cétacé au XVIIe siècle, l’espèce avait pratiquement disparu des eaux brésiliennes. L’augmentation de sa population aujourd’hui est due à l’interdiction de la chasse à la baleine depuis 1987 au Brésil et à un travail d’éducation fait auprès des pêcheurs.
Les communautés de pêcheurs sont incitées à s’éloigner des zones où les baleines se reproduisent et où elles pourraient se prendre dans leurs filets avec leur petit.
Mais il y a encore beaucoup à faire selon la présidente de Baleia Jubarte, Marcia Engel, citée par Folha : « leur nombre aujourd’hui n’équivaut qu’à 27% de la population d’origine, avant la chasse », au XVIIe siècle.
Ces baleines souffrent aussi de la réduction de la quantité de « krill », les petites crevettes qui sont la base de l’alimentation de ces mammifères, dans l’océan Atlantique.