« Est infligée (…) la peine minimum de 20 ans de prison incompressible » à Juan Ovalle, 81 ans, a déclaré Walter Mazariegos, le président de l’assemblée du tribunal qui se situe dans la capitale Guatemala.
M. Ovalle a été condamné pour crime contre l’humanité.
Le massacre a eu lieu le 29 juillet 1982 sous la dictature d’Efrain Rios Montt (1982-1983), à Rancho Bejuco, dans la municipalité de Santa Cruz El Chol (nord). Des soldats et des patrouilleurs avaient alors enfermé un groupe d’habitants dans une maison avant de leur lancer des explosifs.
Quelque 17 enfants âgés de huit mois à 17 ans, ainsi que 8 adultes (20 à 52 ans) sont morts.
Deux anciens responsables militaires et six ex-agents de l’autodéfense civile (paramilitaires) ont été acquittés dans ce procès démarré en juin.
La guerre civile au Guatemala, longue de 36 ans, a fait 200.000 morts et disparus, dont 93% causés par les forces de l’Etat, selon l’ONU.
En 2013, Efrain Rios Montt a été condamné à 80 ans de prison pour le génocide d’indigènes mayas ixils, mais la plus haute juridiction du pays a annulé sa peine.
Il est mort en 2018 à l’âge de 91 ans.