A gauche, seuls deux responsables de parti, elle et le dirigeant communiste Fabien Roussel, iront à cette rencontre. Le parti socialiste et La France insoumise ont décliné l’invitation.
La secrétaire nationale d’EELV explique qu’elle viendra parler de « questions environnementales », sujets dont elle avait déjà déploré l’absence lors des précédentes rencontres, explique-t-elle dans ce courrier dont l’AFP a eu copie.
« Force est de constater qu’encore une fois, ni l’urgence écologique ni l’urgence sociale ne sont à l’ordre du jour de vos préoccupations politiques », écrit-elle.
« Vingt-et-un an après le Sommet de la Terre à Johannesburg et pour paraphraser le Président Jacques Chirac, vous décidez aujourd’hui, Monsieur le Président, de regarder ailleurs pendant que la maison brûle. Je vous confirme donc que je serai présente pour porter ces sujets », poursuit Mme Tondelier.
Elle explique qu’un « sentiment de consternation » est ressorti chez les écologistes à la lecture de son dernier courrier d’invitation.
« Vous y mettez en avant une soi-disant volonté de dialogue », souligne-t-elle, « alors que dans l’exact même temps, vous multipliez l’usage de l’article 49.3 » sur le budget de l’Etat et de la Sécurité sociale.
« Nous ne sommes pas dupes », poursuit-elle, dénonçant une méthode qui « consiste à refuser toute forme d’écoute ou de création de consensus pour mieux multiplier les passages en force ».
Cette rencontre du 17 novembre, la troisième, fait suite à celles déjà organisées les 30 août et 12 octobre, cette dernière entièrement consacrée au conflit entre le Hamas et Israël.
Elle a pour objectif d’élargir le champ du référendum aux « questions de société », notamment l’immigration.
« Comment pouvez-vous honnêtement concilier une prétendue volonté de cohésion nationale et lancer un référendum sur un des sujets les plus clivants, en particulier dans le contexte international que nous connaissons ? », déplore aussi Marine Tondelier.