Le groupe nucléaire français avait annoncé fin janvier son intention de supprimer ces postes en raison de retards sur les projets éoliens en mer en Allemagne, dus aux « incertitudes pesant sur le financement des énergies renouvelables » dans ce pays.
« La direction d’Areva Wind et le comité d’entreprise ont signé un accord prévoyant la mise en place du chômage partiel dans l’usine de fabrication de turbines éoliennes de Bremerhaven », a indiqué Areva dans un communiqué, confirmant une information du journal Les Echos.
« Dans cette situation provisoirement difficile pour notre activité, nous nous réjouissons de pouvoir compter largement sur le chômage partiel », a commenté dans le communiqué Arnaud Bellanger, le directeur des activités éoliennes offshore d’Areva. « Je suis convaincu que nous avons trouvé une solution durable avec le comité d’entreprise ».
« Je suis content que l’entreprise soit arrivée à la conclusion, au terme de consultations longues et intenses, qu’elle pouvait surmonter les difficultés actuelles de production au moyen du chômage partiel », a pour sa part déclaré le ministre de l’Economie de la ville-Etat de Brême, Martin Günthner. « Nous avons fourni nous-mêmes une série de pistes qui ont permis d’arriver à ce résultat ».
Areva emploie actuellement 660 personnes en CDI dans ses deux usines en Allemagne dédiées à l’éolien en mer, à Bremerhaven et Stade (nord), mais le groupe prévoit toujours de ne pas renouveler une centaine de CDD et 340 intérimaires.
En Allemagne, le régime de chômage partiel, qui a été très utilisé pendant la crise économique de 2009, prévoit que les entreprises réduisent le temps de travail et les salaires, l’Agence pour l’emploi indemnisant les salariés de la différence.
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