La personne malade avait séjourné en Inde récemment, a-t-on indiqué de même source.
« Dès la confirmation du cas et afin d’éviter toute diffusion de la maladie, des mesures de précaution ont été mises en place à l’hôpital », précisent les autorités sanitaires.
Compte tenu des bonnes conditions sanitaires de l’île, l’ARS estime que « la propagation de cette maladie à La Réunion est très improbable ».
Des foyers de choléra ont été détectés ces dernières semaines dans les pays d’Afrique de l’Est et notamment aux Comores.
Mardi, un premier cas a été confirmé à Mayotte. Il s’agissait d’une personne en provenance des Comores voisines et arrivée clandestinement dans l’archipel mahorais, selon la préfecture du département français.
Le choléra est une infection digestive bactérienne aiguë se manifestant principalement par des diarrhées et des vomissements. La bactérie se transmet par les eaux ou les aliments souillés et les mains sales.
« La plupart des cas ne présentent que peu ou pas de symptômes », notent les autorités sanitaires. Certaines personnes développent toutefois des complications sévères liées à des déshydrations intenses par diarrhées.
« Les formes sévères de choléra touchent particulièrement les personnes vivant dans des conditions d’hygiène précaires, en situation de dénutrition et n’ayant pas accès à une eau potable », indique l’ARS.
Le dernier cas de choléra importé à La Réunion remonte à 2022 et concernait une personne en provenance du Moyen-Orient, selon la même source.