Dix navires et cinq aéronefs de la Force maritime d’autodéfense japonaise sont mobilisés pour ces opérations, ainsi que des éléments de la Force aérienne d’autodéfense et des gardes-côtes nippons, selon un officier de la marine interrogé par l’AFP.
« Nous menons des opérations de recherches 24h/24 », a-t-il expliqué.
Les deux hélicoptères patrouilleurs SH-60K, qui se sont abîmés en mer avec quatre personnes à bord chacun, participaient au moment de l’accident à un exercice nocturne de lutte anti-sous-marine dans l’océan Pacifique, à plusieurs centaines de kilomètres au sud de Tokyo.
Un seul membre d’équipage, décédé, a été retrouvé pour l’heure, ainsi que des débris des appareils et leurs enregistreurs de vol.
Les données de ces enregistreurs éloignent pour l’instant l’hypothèse d’un accident causé par des problèmes techniques, a souligné le ministre de la Défense Minoru Kihara.
En raison de ce drame, le chef d’état-major des Forces maritimes d’autodéfense, l’amiral Ryo Sakai, a annulé un déplacement en Chine, où il devait participer à un congrès naval international sur le Pacifique occidental.
« Il est extrêmement regrettable que nous ayons perdu du personnel important qui participait à un entraînement très dur, tard dans la nuit », a déclaré lundi le Premier ministre japonais Fumio Kishida.
Il y a un an, un hélicoptère militaire japonais d’un autre modèle (UH-60JA) s’était écrasé en mer dans la zone d’Okinawa (sud-ouest du Japon), tuant ses dix occupants.
En 2021, deux hélicoptères SH-60 de la Force maritime d’autodéfense japonaise s’étaient touchés en vol, là aussi lors d’un exercice nocturne. A la suite de cet incident, qui n’avait pas fait de victime, la marine japonaise avait introduit des mesures préventives pour tenter d’éviter que ce scénario ne se répète.