« Nos 22.000 candidats sont des hommes et des femmes de grande qualité qui font campagne sur le terrain, de toutes professions, de tous les âges et je n’aime pas beaucoup ce mépris qui ressort dans certains médias vis-à-vis d’eux parce que ce sont des patriotes », a déclaré M. Philippot mercredi sur France Inter.
« Il y a un mépris pour le patriotisme dans la caste, on n’aime pas le patriotisme, tout ce qui se rattache à la Nation, à la France, c’est considéré comme dépassé parce que l’avenir serait de se fondre dans une mondialisation sauvage sans frontières, sans identité et sans âme », a développé le candidat à la mairie de Forbach.
« Nous sommes fiers d’être patriotes et si vous me laissez faire le même travail sur les dizaines de milliers de candidats de l’UMP et du PS, moi aussi j’irai voir le 33e de liste à Trifouillis-les-Oies et je trouverai des gens qui ne sont pas très recommandables aussi au PS et à l’UMP », a assuré M. Philippot.
Le vice-président du FN était interrogé sur quelques cas ayant défrayé la chronique sur les listes FN ou RBM, notamment une femme décédée avant la date limite de dépôt sur la liste à Enghien-les-Bains (Val-d’Oise) ou encore une candidate à Nevers s’affichant en photos devant un drapeau nazi sur Facebook.
« C’est tout à fait fâcheux, tout à fait regrettable » mais « s’il y a eu quelques ratés, sur 22.000 personnes je dirais que statistiquement c’est obligatoire que ça arrive. Au moins nous sommes plus vertueux que les autres parce que nous sommes plus sous la loupe que les autres », a commenté M. Philippot.
Interrogé sur la position du chef de file du RBM pour Chartres, Thibaut Brière-Saunier qui n’est « pas défavorable à titre personnel » à une alliance au second tour avec le candidat de l’UMP, M. Philippot a répondu: « Je ne sais pas quelle est exactement la configuration à Chartres. De toute façon, une décision sera prise lors de la réunion du Bureau exécutif lundi quand il y aura des cas précis. »