« Notre politique de protection de nos eaux est vide », écrivent les signataires du texte parmi lesquels Bloom, les Amis de la Terre et la Ligue de protection des oiseaux.
« Moins de 0,1% » des eaux du pays, deuxième espace maritime mondial, sont protégées « selon les standards scientifiques et conformément aux recommandations internationales », y affirment-ils.
La France, « qui n’a de cesse de protéger les lobbys de la pêche plutôt que l’océan », doit « faire preuve de cohérence avant d’aller donner des leçons au reste du monde », exhorte la tribune.
Le texte met en avant trois mesures de nature à « marquer un tournant par rapport au statu quo mortifère promu aujourd’hui », à commencer par « l’interdiction du chalutage dans les aires marines dites protégées ».
Les ONG défendent aussi « la protection des écosystèmes et des pêcheurs côtiers en excluant les méga-chalutiers de la bande côtière ».
Elles proposent également de rediriger les aides versées aux chalutiers français pour acheter du carburant « vers la transition sociale et écologique de la pêche ».
La France coorganise, avec le Costa Rica, la troisième Conférence des Nations unies pour l’océan (UNOC 3) en juin 2025 à Nice.
A l’occasion d’une rencontre de préparation vendredi et samedi au Costa Rica, le président français Emmanuel Macron a, dans un message vidéo, présenté le sommet comme « un moment fondateur pour la gouvernance de l’océan ».