La société a été sélectionnée par le ministère de l’Énergie de la province canadienne de Nouvelle-Écosse (Est) pour la réalisation d’une ferme pilote sur un site expérimental situé dans la Baie de Fundy, a précisé OpenHydro, soulignant que c’est un « des sites au monde ayant le plus fort potentiel en matière d’énergie hydrolienne ».
La ferme pilote aura une puissance de 4 mégawatts et sera intégralement raccordée au réseau électrique en 2015, selon la même source. Elle sera composée de deux turbines de 16 mètres.
« A terme, ce sera le premier système au monde d’hydroliennes interconnectées d’une capacité de plusieurs mégawatts permettant de fournir de l’électricité à plus de 1.000 habitants de la Nouvelle-Écosse », selon le communiqué.
Le projet sera réalisé par un consortium dirigé par OpenHydro. Ce consortium, composé de plusieurs entreprises locales canadiennes, souhaite à terme développer une filière industrielle d’hydroliennes en Nouvelle-Écosse. Il ambitionne de réaliser une ferme commerciale d’une capacité de 300 mégawatts. A terme, OpenHydro prévoit la création, localement, de 950 emplois directs et indirects, en développant des unités de fabrication sur place.
DCNS a pris ce mois-ci le contrôle du fabricant irlandais d’hydroliennes OpenHydro –dont il détient désormais 59,7% du capital– afin d’assouvir ses ambitions dans le domaine en forte croissance des énergies marines renouvelables (EMR).
Seule une poignée d’hydroliennes dans le monde produit actuellement de l’électricité grâce à la force des courants marins. Il s’agit d’unités isolées en test. Cependant, une exploitation industrielle se dessine à moyen terme, le potentiel mondial étant de 75 à 100 gigawatts, dont 3 gigawatts en France.
L’énergie hydrolienne a l’avantage d’être prédictible, contrairement à l’énergie éolienne et à l’énergie solaire qui sont plus aléatoires.