« Ces dernières tentatives d’ingérence dans l’élection américaine ne sont pas nouvelles de la part du régime iranien, qui, de notre point de vue sape les démocraties — ou tente de le faire — depuis maintenant plusieurs années », a déclaré à la presse un porte-parole du département d’Etat, Vedant Patel.
M. Patel a indiqué que les Etats-Unis s’étaient déjà inquiétés par le passé de la cyberactivité iranienne.
« Nous possédons un certain nombre d’outils pour demander des comptes à l’Iran, et nous n’hésiterons pas à les utiliser », a-t-il ajouté.
Il n’a pas confirmé si les Etats-Unis avaient établi l’implication de l’Iran dans le piratage supposé de l’équipe de campagne de M. Trump.
Un porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche, John Kirby, a renvoyé les questions sur ce piratage au FBI et au ministère de la Justice, tout en faisant référence à un précédent rapport des services de renseignement qui montre que l’Iran « travaille pour influencer » l’élection américaine.
L’équipe de Trump a insinué samedi que l’Iran était à la manoeuvre d’un piratage qui a permis d’envoyer à des journalistes des communications internes et un dossier sur J.D. Vance, le colistier de l’ex-président.
« Ces documents ont été obtenus illégalement auprès de sources étrangères hostiles aux Etats-Unis, avec l’intention d’interférer dans l’élection de 2024 et de semer le chaos dans notre processus démocratique », a fustigé dans un communiqué le porte-parole de l’équipe de la campagne Trump, Steven Cheung.
En 2016, Donald Trump candidat à l’élection présidentielle face à Hillary Clinton avait été critiqué pour avoir encouragé la Russie à pirater les emails de la démocrate afin d’y retrouver ceux qui avaient été supprimés.
Les renseignements américains avaient conclu que la Russie avait influencé l’élection de 2016 en faveur de Donald Trump, ce que le républicain rejette.