Ce site de plus de 10.000 m2 accueille désormais trois ours blancs, des boeufs musqués, des chouettes lapones qui, contrairement aux autres espèces de chouettes, chassent le jour, et des renards polaires (alopex lagopus), qui ont donné naissance à huit petits.
L’habituelle mascotte des lieux, l’ourse blanche Tina, 27 ans, avait été confiée au zoo de la Palmyre, en Charente-Maritime, le temps des travaux. Elle cohabite désormais dans son enclos agrandi avec un jeune couple en âge de se reproduire: Sesi et Vicks, nés en 2010 aux Pays-Bas.
Classé « vulnérable » par l’Union internationale pour la conservation de la nature, l’ours polaire (ursus maritimus), ambassadeur de la lutte contre le réchauffement climatique, est le plus grand prédateur terrestre.
Le nouvel enclos mulhousien moins bétonné que le précédent qui devenait vétuste, comporte deux bassins de 3 mètres de profondeur, donnant la possibilité aux ours de s’immerger totalement devant les visiteurs.
Son sol est désormais majoritairement composé de substrats naturels (rochers, galets, écorces, sable), « une grande découverte pour Tina, qui n’avait jamais connu l’herbe depuis sa naissance », s’est réjoui auprès de l’AFP le directeur du parc animalier, Brice Lefaux.
Ce chantier, « qui fut le plus gros du parc depuis 25 ans », a duré six ans et coûté 3,6 millions d’euros.
Créé en 1868, le parc alsacien compte 1.200 animaux répartis sur 25 hectares. Sur les 170 espèces présentées, 81 sont inscrites à un programme de conservation.