« L’objectif principal (…) est de dissiper les craintes des marchés étrangers concernant les produits de Fukushima », a déclaré mardi à l’AFP un porte-parole de la Tokyo Electric Power Company (TEPCO), l’exploitant de la centrale de Fukushima.
La société a déjà organisé des campagnes en Thaïlande ou aux Etats-Unis pour promouvoir les fruits de mer, le riz ou des produits agricoles de la ville située à l’est de l’île principale du Japon.
Une boîte de trois grosses pêches blanches juteuses coûte 80 livres (presque 95 dollars). C’est la première fois que ce fruit est disponible dans un magasin en Europe, en dehors de ventes lors d’événements temporaires.
Avant l’accident nucléaire de 2011, Fukushima s’enorgueillissait d’être un « royaume des fruits ».
Bien que les exploitations agricoles situées au-delà des zones proches de la centrale n’aient pas été contaminées, leurs ventes ont chuté en raison des craintes des consommateurs sur les risques pour leur santé.
Avant d’être expédiés, tous les produits issus de l’agriculture et de la pêche de la préfecture de Fukushima font l’objet d’un contrôle strict en ce qui concerne leur exposition aux radiations.
hih/kaf/vgu/ib