Au cours de l’exercice écoulé, du 1er octobre 2023 au 30 septembre 2024, le canal a enregistré un chiffre d’affaires record de 4,986 milliards de dollars (4,8 milliards d’euros) en dépit de la sécheresse.
Le Canal tire environ les trois quarts de ses revenus des péages que paient les navires pour parcourir ses 80 kilomètres. Le reste provient de la vente d’énergie et d’autres services maritimes.
Une partie de ces revenus est versée au Trésor panaméen et le restant est alloué à l’entretien de l’infrastructure.
« Les résultats parlent d’eux-mêmes. Nous relevons les défis que l’environnement nous impose et nous continuons à travailler très dur pour nous assurer de maintenir la fiabilité » de la voie maritime, a déclaré l’administrateur du canal, Ricaurte Vasquez.
Le nombre de passages de navires dans le canal de Panama a chuté de 20% l’an dernier par rapport à l’année précédente en raison de la sécheresse, quelque 11.240 navires ayant transité par cette voie maritime au cours de l’exercice 2024, contre 14.080 navires lors de l’exercice précédent.
Contrairement au canal de Suez, le canal de Panama fonctionne avec de l’eau douce provenant de deux lacs artificiels, dont le niveau a considérablement baissé en raison du manque de précipitations.
Ce déficit a fait chuter le nombre de passages quotidiens de navires de 38 à 22, bien que la situation se soit normalisée au cours des derniers mois avec l’arrivée de la saison des pluies dans le pays latino-américain.
Le canal de Panama a été inauguré par les Etats-Unis le 15 août 1914. Depuis lors, plus de 1,2 million de navires l’ont emprunté. Les principales routes vont de l’Asie à la côte est des Etats-Unis.
Les Etats-Unis, la Chine, le Japon et la Corée du Sud sont les principaux utilisateurs du canal, qui concentre environ 5 % du commerce maritime.