« Je pense que ça se compte en dizaines et pas en milliers », a-t-il dit sur BFMTV.
« Je crois que les chiffres alarmistes et parfois terrifiants qui ont été avancés ne seront pas vérifiés dans la réalité », a-t-il ajouté, confirmant à ce stade un bilan provisoire de 35 morts.
Le préfet de ce département français d’outre-mer avait estimé le 15 décembre que le cyclone avait fait « certainement plusieurs centaines » de morts à Mayotte, « peut-être » même « quelques milliers.
Depuis, sur l’archipel qui panse ses plaies, les rumeurs circulent au sujet de potentielles fosses communes dans des zones reculées encore inaccessibles aux secours.
Les inquiétudes sur le bilan réel sont liées à deux facteurs : l’habitat précaire dans lequel vivait une grande partie des victimes potentielles, ainsi que la tradition musulmane d’enterrer les défunts dans les 24 heures, alors qu’une part importante des habitants des bidonvilles est originaire des Comores voisines.
En visite à Mayotte jeudi, le président Emmanuel Macron avait également estimé que le nombre de victimes était « vraisemblablement » très supérieur aux premiers bilans établis.
Les autorités ont diligenté une mission de recherche des disparus, confiée à des gendarmes.