« Profitant d’un coefficient de marée et de conditions météorologiques favorables », la barge AMT Challenger « a été remorquée jusqu’au port du Havre, où elle a accosté à 20H30 », a-t-elle indiqué, dans un communiqué commun avec la préfecture maritime de la Manche et de la Mer du Nord.
Le 8 décembre, la barge, qui mesure 122 mètres de long et plus de 36 mètres de large selon les sites d’information maritime, s’était « détachée du remorqueur Boka Glacier battant pavillon maltais en Manche, dans les eaux britanniques » et avait « touché un haut fond sablonneux, à environ 300 mètres des falaises » de Sotteville-sur-Mer, sans faire de victime, selon un communiqué précédent de la préfecture maritime.
« À la suite de l’échouement sur la côte, l’armateur avait rapidement désigné une entreprise spécialisée dans les interventions de sauvetage de navires en mer », ont rappelé samedi les préfectures, évoquant « plusieurs tentatives » de remorquage infructueuses.
Au cours des deux dernières semaines, l’entreprise a notamment procédé au « pompage de 14 m² de gasoil marine (GMO) pour prévenir tout risque de pollution » lors du remorquage, selon elles.
Le remorquage ayant réussi, la barge « subira (au Havre) dans les prochains jours des inspections complémentaires, notamment au moyen de plongeurs, pour s’assurer de son état général et procéder, le cas échéant, à de premiers travaux avant de pouvoir reprendre la mer vers un chantier naval », ont précisé les préfectures.