« Nous avons informé les compagnies maritimes internationales que les opérations militaires se concentreront sur les navires liés à l’entité israélienne uniquement, jusqu’à l’achèvement des étapes de l’accord de Gaza », a déclaré un responsable du Centre de coordination des affaires humanitaires (HOCC), un organisme mis en place par les Houthis à Sanaa.
Depuis novembre 2023, ces rebelles soutenus par l’Iran, qui contrôlent de larges pans du territoire et la capitale Sanaa, mènent des attaques au large du Yémen contre des navires qu’ils estiment liés à Israël, mais aussi les Etats-Unis et le Royaume-Uni. Ils affirment agir en solidarité avec les Palestiniens dans le contexte de la guerre entre Israël et le Hamas palestinien dans la bande de Gaza.
Ces attaques ont perturbé le trafic en mer Rouge et dans le golfe d’Aden, une zone maritime essentielle pour le commerce mondial, poussant les Etats-Unis à mettre en place une coalition navale multinationale et à frapper des cibles rebelles au Yémen, parfois avec l’aide du Royaume-Uni.
Les attaques « contre les navires liés à Israël cesseront lorsque toutes les étapes de l’accord entre l’entité ennemie sioniste et les factions de la résistance palestinienne seront mises en oeuvre », a ajouté le responsable yéménite, sous couvert d’anonymat.
L’accord de cessez-le-feu entré en vigueur dimanche prévoit trois phases. La première doit durer 42 jours au cours desquels 33 otages israéliens retenus dans la bande de Gaza doivent être échangés contre environ 1.900 prisonniers palestiniens détenus par Israël.
Les termes de la deuxième phase, qui doit voir la fin définitive de la guerre et la libération de tous les otages, doivent être négociés au cours des six semaines à venir. La troisième et dernière doit porter sur la reconstruction de Gaza et la restitution des corps des otages morts.