La fédération syndicale a indiqué avoir participé vendredi à une réunion avec les ministères du Travail et des Transports ainsi qu’avec les services du Premier ministre et les fédérations patronales, pour aborder ce sujet.
Elle a dit prendre acte « de la volonté du gouvernement de poursuivre les négociations » qu’elle espère « concluantes dans les plus brefs délais ».
« Afin d’apaiser les tensions », la fédération Ports et Docks de la CGT a ajouté suspendre son mouvement, débuté il y a un an pour protester contre l’application de la réforme des retraites à leur secteur.
Elle réclame notamment l’élargissement du dispositif amiante permettant à certains dockers de prendre une retraite anticipée en raison de leur exposition à ce matériau responsable de graves maladies respiratoires.
Ce dispositif ne concerne actuellement que les salariés dockers ayant travaillé entre 1980 et 2004 dans neuf ports et court jusqu’en 2027.
L’allocation de cessation anticipée d’activité des travailleurs de l’amiante (Acaata), permet de toucher une indemnité entre la date de cessation d’activité et jusqu’à la mise en retraite pour les salariés ayant été exposés.
« La fédération alerte sur sa capacité à engager de nouvelles modalités de lutte pour le mois d’avril si le gouvernement ne respecte pas ses engagements », a-t-elle prévenu.
Une grève de 72 heures était prévue à partir de mardi prochain, incluant une journée « ports morts » mardi.