Frédéric Cuvillier, qui doit rencontrer Michael Sallon mardi au salon aéronautique ILA à Berlin, a indiqué qu’il allait évoquer avec lui le sujet de la compagnie maritime MyFerryLink, après la décision préliminaire de l’autorité britannique de la concurrence et des marchés (CMA), qui a interdit à ces ferries d’opérer depuis le port de Douvres.
« Je vais m’en entretenir dès ce midi avec lui, lui faire part de ma volonté de trouver une solution pour éviter un préjudice commercial et la remise en cause de l’emploi et de l’activité économique », a indiqué le secrétaire d’État.
« Nous allons faire connaître aux autorités britanniques notre très vive préoccupation », a-t-il ajouté, faisant état d’une « décision injuste, que nous contestons ».
L’Autorité française de la concurrence avait rendu, en novembre 2012, une décision contradictoire avec la décision britannique, puisqu’elle avait autorisé le rachat sous conditions des actifs de SeaFrance par le groupe Eurotunnel.
Cette contradiction entre deux les autorités ne « peut pas trouver de solution par une décision unilatérale », a ajouté Frédéric Cuvillier, soulignant que « la seule compagnie battant pavillon français (et opérant sur cette ligne) en ferait les frais ».
Il s’est également dit « intransigeant sur le libre-accès au port. Je ne suis pas certain que l’Autorité ait la possibilité de contourner le droit maritime ».
La CMA doit rendre sa décision définitive mi-juin.
jul/fpo/ide
GROUPE EUROTUNNEL