Cent-quinze kilos de cocaïne ont tout d’abord été saisis « dans le cadre de l’Action de l’État en mer », par la frégate de surveillance Germinal, à bord d’une embarcation de type « Go Fast », indique le texte.
Par la suite, « le rejet à l’eau de plusieurs colis suspects ayant l’apparence de ballots de drogue » a pu être filmé par les militaires français qui surveillaient un bateau de pêche également suspecté de se livrer au trafic de stupéfiants.
« L’analyse des images prises par la frégate a permis d’estimer que 120 kg de produits stupéfiants, répartis en quatre ballots, avaient été lestés et rejetés à la mer », précise le communiqué.
La double opération se basait sur un renseignement partagé par le service de renseignement britannique NCA (National Crime Agency) « faisant état d’une organisation de narcotrafiquants vénézuéliens cherchant à s’implanter en Guadeloupe ».
Sur instruction du procureur de la République de Fort-de-France, l’antenne Caraïbes de l’OCRTIS a pu exploiter cette information, qui, recoupée avec d’autres renseignements complémentaires, a conduit à suspecter le navire de pêche, chargé de transporter la drogue depuis le Venezuela et le Go-Fast, chargé de sa livraison en Guadeloupe.
Les deux opérations ont été réalisées sous l’autorité du préfet de la Martinique, et conduites par l’amiral, commandant supérieur des forces armées aux Antilles depuis le centre opérationnel interarmées implanté au Fort Desaix.
Deux tonnes de cocaïne avaient été saisies en 2013 dans la zone Antilles Guyane.