Lundi, la première phase s’était conclue « avec succès » selon l’armateur, le géant des mers flottant désormais « à environ deux mètres au dessus du fond ».
Pour ce faire, les équipes sur place avaient commencé dès l’aube à injecter de l’air dans les quelque 30 caissons entourant l’épave longue de près de 300 mètres et pesant 115.000 tonnes, afin qu’elle se relève.
Le paquebot a ensuite été déplacé d’une trentaine de mètres plus au large dans l’est, a précisé Costa (groupe Carnival).
Dans la nuit de lundi à mardi, dans le but de stabiliser le navire avant son départ pour le port de Gênes (nord-ouest), où il sera démantelé, les procédures de positionnement de 36 câbles d’acier et de 56 chaînes ont été amorcées.
« Tout se poursuit selon les prévisions, aucune difficulté particulière à signaler », a affirmé mardi l’ingénieur Franco Porcellachia, responsable technique des opérations chez Costa, lors d’une conférence de presse.
Les dernières chaînes qui doivent relier caissons et coque le seront « entre cette nuit et demain », a-t-il ajouté.
Jeudi, débutera une deuxième phase qui se terminera a priori samedi: les techniciens empliront d’air tous les caissons et les superstructures du navire seront dégagées de tout débris afin de permettre une navigation sûre.
« J’ai parlé avec Nick Sloane », le « senior salvage master » en charge de l’opération depuis ses débuts, et « l’hypothèse réaliste » pour le départ du bateau de l’île du Giglio « est celle de lundi », a encore expliqué M. Porcellachia.
Dans la matinée, la Protection civile italienne a fait savoir qu’après le départ du Concordia, elle comptait reprendre de façon intensive les recherches pour retrouver le corps d’un serveur de nationalité indienne.
Russel Rebello est la seule victime du naufrage dont le corps n’a jamais été retrouvé.
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