Cette reprise reste néanmoins atténuée par le ralentissement dans les grands pays émergents (Brésil, Turquie et Russie et Chine), selon le président de la Fin, Yves Lyon-Caen.
« Mais on espérait faire beaucoup mieux », a-t-il ajouté en soulignant que le marché français, « bien que résistant », devrait connaître sa troisième année de baisse.
De même, la situation en Europe est « contrastée », avec des « éléments encourageants » dans les pays scandinaves et au Royaume-Uni et « des frémissements » en Espagne, selon la Fin.
En revanche, l’Italie, où l’économie tarde à repartir, continue de rencontrer des difficultés.
En France, les immatriculations de bateaux neufs sont en baisse de 5 à 7%, mais ce recul est compensé par le marché de l’occasion, qui progresse de 2 à 3%. Ce qui fait qu’au total, les ventes de bateaux neufs et d’occasion devraient légèrement progresser, selon la Fédération.
« L’envie et la pratique sont toujours là, mais le pouvoir d’achat manque » pour soutenir le marché du neuf, a résumé Yves Lyon-Caen.
Autre point positif, le nombre de permis délivrés en 2013 a atteint son plus haut niveau depuis 2008, soit 94.000, mais la hausse n’est que de 1,7% en six ans.
Pour relever les défis d’un secteur qui a beaucoup souffert de la crise, la Fédération propose deux axes stratégiques « pour asseoir la pérennité du secteur » en France.
Il est impératif selon elle de « renforcer la compétitivité des entreprises » en maintenant leur avance technique et technologique et leur excellence et expertise.
Il est également nécessaire de « promouvoir en France et à l’international l’offre française et son image de marque » ainsi que « le développement des pratiques » liées au nautisme.
La Fédération souligne l’importance du secteur nautique dans l’économie, avec des enjeux majeurs pour les régions littorales. Elle chiffre à 34.000 le nombre d’emplois directs liés au secteur pour un volume d’activité de l’ordre de 3,7 milliards d’euros.