Les septs inculpés, qui ont entre 30 et 50 ans, font partie du groupe de 21 personnes arrêtées le 27 novembre pour trafic présumé d’êtres humains, selon l’agence de de presse grecque ANA.
Ils feront leur déposition lundi.
Ils sont soupçonnés d’avoir empoché 3.000 euros pour chacun des migrants -dont 150 femmes et enfants- en l’échange d’une promesse d’un voyage vers l’Europe.
Les migrants ont débarqué jeudi à Ierapetra, après une panne des moteurs du cargo qui bat pavillon des îles Kiribati (Pacifique), et qui a été remorqué pendant deux jours par une frégate de la marine grecque. Les migrants ont été hébergés provisoirement dans un gymnase de cette station balnéaire du sud de la Crète .
Samedi, 144 d’entre eux -les non-Syriens- ont été transférés vers des centres de rétention à travers toute la Grèce. Et 28 enfants présents à bord du cargo sans aucun parent ni membre de leur famille seront dirigés vers des centres de protection de l’enfance, a-t-on indiqué à l’AFP.
En raison de la guerre en Syrie, les réfugiés syriens sont de plus en plus nombreux à être accueillis par la Grèce, qui a du mal à faire face à cet afflux faute d’infrastructures adéquates.